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Ville de Mugi

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Ven 16 Déc - 23:30
Ville de Mugi Hakub12

22ème jour du règne du Serpent de l'an 414 Ville de Mugi

Haku avance dans une grande plaine, il lui serait impossible de dire depuis combien de temps il place une geta devant l’autre. Le garçon a une très bonne mine pour quelqu’un s’étant pris une énorme déflagration de face. Il faut dire qu’il y a des personnes à Pando capable de véritables miracles. Et ce sur n'importe quel sujet. Pour preuve le kimono qu’il porte, sobre mais dans une coupe parfaite pour lui. Un habit noir de la tête au pied composé d’au moins quatre couche pour lui assurer de ne pas prendre froid. Dans sa ceinture sont logés ses biens avec lesquels il est arrivé dans les contrées où il a été soigné, enfin pratiquement tous.

Bien que l’enfant ne sache pas depuis combien de temps il marche, il sait bien là où il se rend sans pour autant mettre un nom sur la ville dont il se rapproche. Au fur et à mesure le décor se transforme de prairie à champs dans lesquels pas mal de personnes plongeant leurs mains dans un sac en bandoulière avant de jeter le contenu de leurs poignées au sol et ceci de façon machinale.

Haku se stoppe durant quelques minutes, en profitant pour regarder autour de lui. Il semble chercher quelque chose sans pourtant savoir quoi. Le garçon se frotte le menton sous le regard surpris de quelques-uns des fermiers. L’aspirant prend une profonde inspiration avant de reprendre sa route.

C’est au bout d’une dizaine de minutes de marche que le garçon arrive au niveau des portes de l’enceinte de la ville. Bien moins impressionnantes que celles de Shuto mais tout de même de belle taille. De quoi assurer la sécurité de tous ses habitants.

Garde 1 : Bonjour mon petit. Un garde se détache de ses collègues pour s’approcher de l’aspirant. L’homme porte un bandeau au niveau de son front marquant son appartenance à l'armée de l’Empire. Tu n’es pas d’ici il me semble.

Haku : Bonjour .. L’enfant réfléchi durant quelques instants avant de continuer. Je ne pense pas non plus.

Garde 1 : Quoi ? … Comment ça tu ne penses pas ? Il est déstabilisé par la réponse que Haku vient de lui apporter.

Haku : Bha, je ne pense pas venir d’ici mais je n’en suis pas certain. Le shinobi échange un coup d’oeil avec l’un de ses collègues qui vient les rejoindre.

Garde 1 : Très bien. Est-ce que je peux voir ta plaque d’identité ? Haku se palpe la ceinture à la recherche de quelque chose pouvant ressembler à une plaque. Le manche de son tanto dépassant de celle-ci n’échappe pas aux gardes qui se raidissent un peu à la découverte de l’arme.

Haku : Je ne pense pas en avoir … Désolé. Il lève les épaules tout en faisant une moue navrée.

Garde 2 : Comment ça tu ne penses pas ? Tu ne sais pas si tu viens d’ici et tu ne penses pas avoir ta plaque d’identité. Est-ce que tu sais quelque chose ?

Haku : Je suis désolé …

Garde 1 : Et tu t’appels comment ? Le gamin reste silencieux durant quelques secondes, il est clairement en pleine réfléxion avant que la réponse ne lui saute aux yeux sans qu’il ne puisse en comprendre la provenance.

Haku : Haku.

Garde 2 : Haku comment ? De nouveau cet arrêt de parole de la part du petit qui fronce à présent les sourcils. Tu ne sais pas non plus je suppose ? Le petit signe d’un non de la tête. Ma parole !

Garde 1 : C’est juste juste un enfant ! Je vais m’en occuper. L’homme se met au niveau de l’aspirant alors que l’autre retourne à son poste en soufflant. Dis-moi Haku, tu viens d’où ? La moue du garçon lui suffit pour comprendre. Si je comprend bien tu sais que tu te nommes Haku, tu ne sais pas d’où tu viens et tu n’as rien pour prouver ton identité c’est bien ça ?

Haku : Oui …

Garde 1 : Très bien, je vais te demander de me suivre.

Haku : Je vais avoir des problèmes ?

Garde 1 : Non, c’est juste pour tirer tout ça au claire.

Haku avance dans les pas du shinobi, traversant toute une partie de la ville. Le garçon ne peut pas s’empêcher de regarder tout autour de lui, il est maintenant pratiquement certain qu’il n’a jamais mis les pieds dans cet endroit. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes que tous deux entrent dans un bâtiment qui fourmille de shinobis. Ils avancent jusqu’au comptoir d’accueil sur lequel l’homme accompagnant Haku s’accoude.

Garde 1 : Salut. La femme à l’accueil retourne la politesse. J’ai un petit souci. Ce garçon vient d’arriver aux portes de la ville et il n’a aucune plaque sur lui. Il ne semble connaître que son prénom. Il se penche pour continuer sans que Haku ne puisse les entendre. Il semble vraiment confus. Je ne sais pas comment l’expliquer mais il a l’air perdu. Tu l’aurais vu regarder partout sur la route pour venir jusqu’ici, ses yeux allaient de gauche à droite. J’ai d’abord pensé qu’il venait d’un des villages alentours mais ses vêtements me font penser que non.

Très bien, on va s’en occuper. Elle se tourne vers Haku. Quelqu’un va s’occuper de toi mon garçon. Elle sourit en voyant entrer un homme. Okuni, tu tombes bien. Est-ce que tu veux bien t’occuper du cas de Haku ? Tout vas t’être expliqué.

Okuni : J’ai fini mon service. Si tu peux trouver quelqu’un d’autre ça m’arrangerait.

Ça compensera ton retard de ce matin. Okuni soupire en baissant les bras. Je garde un oeil sur le garçon pendant que l’on t’explique ce qu’il en est.

Okuni : Super ! … Suis moi.

L’homme s’engouffre à l’étage en compagnie du garde alors que Haku s’installe sur une chaise qui lui est présentée. L’enfant reste une bonne dizaine de minutes sur son siège avant qu’on vienne le chercher pour l’emmener dans un bureau où on lui propose un verre d’eau et une nouvelle chaise. Okuni s’installe sur le meuble principal de la pièce, il semble clairement agacé. Ce sentiment s’atténue au fur et à mesure des questions qu’il pose durant une bonne demi-heure. Au fur et à mesure de celle-ci, il comprend que l’enfant semble vraiment sincère dans ses réponses. L’homme a vraiment l’impression que le garçon se perd dans ses pensées sur certaines de ses questions, son regard perdu dans le vague lui donne une impression désagréable. Il finit par souffler du nez d’un air navré tout en défaisant son chignon laissant retomber ses cheveux jusqu’aux épaules.

Okuni : Si je comprends bien Haku, tu ne sais pas qui sont tes parents, ni d’où tu viens, tu ne connais pas ton nom de famille ni ton âge … Enfin, tu sais juste que tu t’appels Haku.

Haku : Je suis désolé Okuni … L’homme frotte sa barbe naissante d’une paume de main.

Okuni : Tu n’as pas à l’être si ce que tu dis est vrai. Attends-moi ici, je reviens dans quelques minutes. Si tu as encore soif tu peux prendre de l’eau dans la gourde sur mon bureau.

Haku signe un merci d’un coup de menton avant de s’enfoncer un peu plus dans son siège. Les minutes annoncées par Okuni se transforment en une bonne demi-heure durant laquelle l’enfant finit par attraper un pinceau qu’il trempe dans de l’encre de chine. Il se met à écrire pour tuer le temps. Il s’étonne lui-même de ce geste qu’il a fait machinalement, comme si son corps avait voulu tracer des kanjis.

Okuni : Hey Haku tu m’écoutes ?! Le petit sursaute et tourne sa tête vers Okuni. Attrappe. Haku lève les mains par réflexe et chope au vol une petite plaque en bois rectangulaire, percée sur le haut, trou dans lequel se trouve un ruban noir. Ne la perd surtout pas, c’est pas vraiment une plaquette d’identité mais elle te servira à ne pas être trop embêté si on te la demande. Haku passe ses pouces sur la gravure.

Haku : Vous avez pris plus de quelques minutes ! Okuni pose sa main sur l’une des épaules du garçon.

Okuni : Désolé. Je pensais que ce serait plus court. Haku jette un coup d’oeil vers le bout de bois.

Haku : Pourquoi il y a aussi votre nom ?

Okuni : Parce que je ne compte pas passer toute ma soirée ici. Et pour ça, pas le choix, il te fallait bien un garant. Il attrape sa veste. Tu n’avais vraiment rien avec toi ? Haku signe d’un non de la tête. D’accord … Il souffle de nouveau du nez. Viens avec moi. Haku obéit.

Haku : On va où ?

Okuni : Chez moi. Comme je te l’ai dit, je me suis porté garant pour rentrer plus tôt chez moi. Et pour ça pas d’autre choix que de proposer ma maison si je ne veux pas rester ici pendant encore des heures ! Haku se stoppe.

Haku : Et si je veux pas ? Il n’est clairement pas très rassuré.

Okuni : Tu veux dormir ici ? De nouveau le mouvement de menton du petit signe à la négative. Dans ce cas viens avec moi. Tu dois avoir faim non ? Le menton signe positivement cette fois. Tu aimes bien le champuru ?

Haku : C’est quoi ?

Okuni : Ça m’aurait étonné tien. On verra bien si ça te plaît ou non. Au fait, j’ai un fils avec qui tu devras partager ta chambre.

Haku : Je vais devoir rester longtemps chez vous ?

Okuni : C’est une très bonne question. Tous deux avancent dans les rues de Mugi. Ça va dépendre de pas mal de choses. J’espère pas trop longtemps parce que j’ai déjà suffisamment de souci avec un seul gamin.

Haku : Il s’appel comment ton fils ?

Okuni : Kitaro, il a treize ans et il adore le champuru.

Au bout d’un quart d’heure le duo arrive à la maison de Okuni qui en ouvrant la porte appelle son fils sans réponse. Ça ne semble pas vraiment le surprendre.

Okuni : Tu peux mettre celles-ci à tes pieds. C’est les vieilles chaussures d’intérieur de Kitaro. Haku fait l’échange avec les siennes, pas très convaincu par ce que l’on vient de lui proposer.

Haku : Elles sont trop grandes !

Okuni : Serre les bien alors.

L’homme et l’enfant se retrouvent face à face dans une pièce de petite taille, chacun pioche de ses baguettes dans son plat préparé. Ce serait mentir que de dire qu’il n’y a pas une gêne qui s’est installée entre les deux. Pour l’un, cet endroit qui lui est totalement inconnu, partageant un repas avec une personne qu’il vient de rencontrer. Pour l’autre, le fait d’avoir un enfant qu’il ne connaît absolument pas chez lui.
Okuni frappe la table de ses baguettes, ne prenant pas tout de suite la parole, attendant d’avaler ce qu’il a en bouche pour parler.

Okuni : J’y pense que maintenant. J’ai vu que tu es armé, je vais te demander de me la confier. J’ai envie de pouvoir dormir sur mes deux oreilles.

Haku : Vous me la rendrez ? Il plonge sa main dans sa ceinture alors que Okuni tend la sienne.

Okuni : Je ne vais pas te la voler, je veux juste être tranquille.

Haku : D’accord. Il pose son tanto dans la main de son hôte avant de continuer son repas. L’homme la pose simplement proche de son repas. J’ai plus faim !

Okuni : Ça fera ton petit-déjeuner demain. Pas de gaspillage chez moi ! Il assiste au bâillement de Haku tout en posant ses baguettes sur la table. Fatigué ? De nouveau un mouvement de menton signant un oui. Viens avec moi.

Okuni montre la salle de bain à Haku sans pouvoir lui fournir quoi que ce soit pour qu’il se nettoie les dents.
Minasan
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Sam 17 Déc - 18:13
Ville de Mugi Hakub12

23ème jour du règne du Serpent de l'an 414

Haku a été placé sous la demande d’Okuni dans l’école de Mugi, pour l’homme il est hors de question d’avoir le garçon dans ses pattes et pour ses supérieurs qu’il soit sans surveillance. Pour lui c’était la meilleure des solutions que demander à ce que l’enfant soit inscrit dans le même établissement que son fils qui a d’ailleurs pas très bien pris le fait qu’un inconnu loge dans sa chambre. Ça a été une vraie crise de la part de Kitaro qui n’a cependant pas eu le fin mot dans cette histoire.
L'arrivée de Haku a rapidement fait le tour de l’école. Il faut dire qu’un nouvel étudiant en plein milieu d’année et après le début des cours n’est pas ce qu’il y a de plus courant.
Il a été intégré dans une classe après un rapide test de connaissance sur divers domaines. Test qui lui a permis de se rendre compte que son amnésie n’est pas totale, d’après ce qui lui a été dit elle semble surtout toucher qui il est et non ce qu’il a appris. Ce qui n’est pas totalement vrai mais qui reste cependant très proche de la réalité.

Haku suit avec attention le dernier cours de la matinée, un sur l’histoire revenant sur la façon dont l’Élue a libéré l’humanité des Kaijus. Il connaît bien ce sujet mais il n’a pas grand chose d’autre à faire en attendant de pouvoir se mettre quelque chose sur la dent. Il faut dire que le reste de son repas de la veille ne l’a pas vraiment calé. Ça ne l’a cependant pas empêché d’échanger avec sa voisine de banc.

C’est au bout d’une demi-heure que l’aspirant se retrouve dans la cour de sa nouvelle école. Il cherche du regard Kitaro au milieu de tout ce monde qu’il ne connaît pas. Il finit bien par poser son regard sur l’adolescent mais préfère ne pas aller vers lui, il a l’air d’être en pleine discussion et encore moins en se souvenant de son humeur du matin. Il se dit qu’il vaut mieux ne pas aller le trouver.

Hitomi : Pourquoi tu restes tout seul ? Haku tourne sa tête vers sa camarade de banc pour son premier cours à Mugi. Elle fait un cou et une tête en plus que lui.

Haku : Peut-être parce que je connais personne Hitomi. Il décoche un large sourire pour atténuer la réalité de ses paroles.

Hitomi : C’est vrai … Comment ça se fait que tu connais personne ici ?

Haku : Comme je te l’ais dit en cours je me souviens de rien avant d’être arrivé à Mugi.

Hitomi : Ça doit être bizarre de se souvenir de rien du tout …

Inosuke : Hey ! Il se passe quoi ici ?! Haku lève son menton pour regarder l’adolescent qui se trouve devant lui, le regard de l'inconnu n’est pas des plus accueillant. Sans parler du fait qu’Inosuke est déjà entré dans la puberté depuis quelques années.

Haku : On discute pourquoi ? Haku a maintenant une de ses mains en casquette au-dessus de ses yeux pour éviter d’être ébloui.

Hitomi : Ino’ ! La jeune fille fait front à son copain un peu beaucoup trop jaloux à son goût. Ce n’est pas la première fois que quelque chose de ce genre lui arrive. Un peu triste pour une adolescente d’à peine treize ans.

Inosuke : C’est normal que je m'inquiète ! Elle soupire et se tourne vers Haku.

Hitomi : Tu as quel âge Haku ?

Haku : Je ne sais pas. Cette réponse ne semble pas plaire du tout à Inosuke qui pousse Haku par les épaules. L’aspirant fait quelques pas en arrière avant de se stabiliser.

Hitomi : Mais laisse le Ino’ ! T’es vraiment trop bête parfois ! C’est à son tour de pousser quelqu’un, ce petit échange attire rapidement les regards de plusieurs élèves.

Inosuke : Tu t’approches plus de Hitomi c’est compris ?!

Haku : Ça va être difficile, on est dans la même classe … Difficile de dire si c’est de la naïveté par rapport à la situation ou une façon de narguer Inosuke qui lui ne doute pas des intentions de l’enfant. L’adolescent chope Haku par le col, l’aspirant ne touche le sol que du bout de ses getas.

Inosuke : Ça t’amuse ?!

Hitomi : Arrête Ino’ ! Il n’écoute rien, préférant lever son poing en signe de menace.

Kitaro : Hey, hey, hey ! Il se passe quoi ici ?! La main de Kitaro baisse celle de Inosuke. Apparemment le garçon a une influence suffisamment importante dans l’école pour que l’adolescent le dépassant d’une tête daigne l’écouter.

Inosuke : Le paysan qui habite chez toi tourne autour de ma copine !

Hitomi : Mais arrête de dire n’importe quoi ! On faisait que parler !

Kitaro : Lâches le Inosuke. Mon père m’a demandé de garder un oeil sur Haku. J’ai pas envie qu’il revienne avec un coup.

Inosuke : Dis lui de pas tourner autour de ma copine et tout se passera bien !

Haku : J’ai juste parlé avec, pas besoin d’en faire toute une histoire non ?

À nouveau ce ton qui ne plaît pas du tout à Inosuke qui rebrandit son poing sans laisser le temps à Kitaro d’intervenir. Haku frappe de ses deux poings le poignet de son attaquant, un dans le creux au niveau des tendons et l’autre à l'opposé. Les doigts le maintenant en l’air s’ouvrent en libérant le garçon qui bondit en arrière pour se mettre hors de portée du moindre coup.

Inosuke : Petit con !

L’adolescent s’élance le poing en premier vers Haku qui esquive sans aucune difficulté. Les entraînements qu’il a oubliés restent ancrés en lui, lui permettant de lire sans aucun mal les mouvements de Inosuke. Que ce soit ceux de ses bras, de ses pieds ou encore le reste de son corps. Il a l'impression de voir durant un instant au ralenti lui permettant de prendre le dessus.

Inosuke : Arrête de bouger ! Les curieux commencent à s'amasser autour du spectacle.

Kitaro : Laisse le Inosuke ! Tu comprends pas quoi dans le fait que j’ai pas envie d’avoir des problèmes avec mon père ?!

Inosuke : Juste un coup pour lui apprendre !

C’est ce qu’il aurait aimé mais en un clin d’oeil Haku est hors de portée, assis sur un rebord de fenêtre du premier étage. Ses jambes brassent doucement l’air et son visage aborde un petit sourire narquois.

Inosuke : Déscend !

Haku : Je ne vais pas descendre alors que tu veux me frapper ! T’es vraiment bête si tu crois que je vais descendre !

Kitaro : Stop Inosuke ! Tu veux vraiment attirer l’attention de tout le monde ?! Laisse le ! Il tire un coup sec sur l’épaule de son ami. C’est juste un gamin !

Inosuke : Justement ! C’est un gamin et tu as vu comment il m’a humilié devant tout le monde ?! L’adolescent serre les dents.

Hitomi : Vient Ino’ !

Elle attrape son copain par le poignet et le tire pour l’éloigner avant que le corps enseignant ne vienne voir ce qu’il se passe. Inosuke jette un rapide coup d’oeil vers Haku toujours installé sur son perchoir. Kitaro en fait de même mais sans aucune hostilité, plus de la curiosité et de l’intérêt.
Haku sursaute alors que quelqu’un toque à la fenêtre où il est installé, c’est l’un des professeurs qui se demande bien ce qu’un élève peut bien faire là. Le garçon décoche son plus grand sourire alors que la fenêtre s’ouvre.

Haku : J’aime bien grimper on dirait ! J’ai pas pû m’en empêcher ! Il se glisse dans le couloir.

Que je ne t’y reprenne pas ! Retourne tout de suite dans la cours !

Sans attendre, l'enfant obéit sourire aux lèvres.
Minasan
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Dim 18 Déc - 19:06
Ville de Mugi Hakub12

Haku attend depuis dix minutes que Kitaro sorte à son tour de l’école, il aurait bien aimé se rendre directement à la maison de Okuni mais pour ça il faudrait qu’il se souvienne de l'exact chemin. Il a bien une idée vague des ruelles à prendre mais pas suffisamment précise pour être certain d’arriver à bon port. Mugi est une très vieille ville de l’Empire mais elle n’a pas toujours eu cette taille, au départ ce n’était ni plus ni moins qu’un village qui s’est agrandit au fur et à mesure. Ce qui explique ce côté labyrinthique du centre des lieux qui lui est toujours resté le même. La route menant à la demeure de Okuni est bien trop sinueuse pour s’y aventurer sans un guide.

Gin :Hey Haku ! Ça va ? L’enfant lève la tête vers l’adolescent qui s’avance vers lui.

Haku : Salut … Tu es qui ?

Gin : Oh, Kitaro ne t’a pas prévenu ? Je suis Gin, un de ses amis. Il m’a demandé de t’accompagner jusqu’à chez lui parce qu’il doit faire quelque chose. Il décoche un sourire à Haku tout en sautant les dernières marches. Il faut pas qu’on traîne de trop, je dois aussi rentrer chez moi avant que ma mère s'inquiète !

C’est sans le savoir que Haku se jette dans la gueule du loup. Il ne lui faut cependant pas très longtemps pour le comprendre. Au début, il avait tout simplement pensé que Gin prenait un autre chemin, ce qui n’est pas du tout étrange vu l’agencement de cette partie de la ville. Après quelques minutes de marche, il a dû se rendre à l’évidence que Gin ne comptait pas du tout le ramener chez Okuni vu qu’il le pousse au niveau du dos pour qu’il avance dans une impasse à l’arrière d’un restaurant de ramen.

Gin : Avance le nabot ! Haku se laisse porter par le choc, avançant de quelques pas, en plantant son regard dans celui de Inosuke qui fronce des sourcils.

Inosuke : Tu es plus bête que je ne le pensais ! Il rigole. Suivre quelqu’un parce qu’il te dit qu’il va te ramener chez toi ! Les trois garçons à ses côtés ricanent.

Haku : Vous voulez quoi ? Haku semble vraiment sûr de lui, ce qui déstabilise les adolescents. Il ne sait pas pourquoi mais il sent qu’il ne risque pas grand-chose dans cette histoire.

Inosuke : Te donner une leçon pour ce que tu as fait tout à l’heure ! Haku fronce des sourcils alors qu’il est poussé pour avancer encore de quelques pas dans l'impasse.

Haku : J’ai rien fait ! J’ai juste parlé avec Hitomi ! Laissez-moi juste partir. Il bifurque et pose un pied devant lui pour tenter de fausser compagnie à cette petite troupe. Un nouveau coup l’envoie au sol, rien de douloureux mais suffisamment amusant aux yeux de ses agresseurs pour éclater de rire. Si vous me faites quelque chose je vais le raconter à l’école et vous aurez des problèmes ! De nouveaux rires, celui de Inosuke arrive plus fort que les autres aux oreilles de Haku vu qu’il s’est rapproché du garçon.

Inosuke : Si tu dis quelque chose ça sera pire la prochaine fois ! Il chope l’enfant par le col et le soulève du sol sans mal. Tu vas commencer par vider tes poches !

Haku : Non ! Ce simple mot déstabilise un peu plus Inosuke qui ne s’était pas du tout attendu à ce que Haku réagisse de cette façon. Il tente de plonger une de ses mains dans les poches du petit qui frappe dans le poignet de Inosuke comme il l’a fait au déjeuner. Retombant sur ses pieds tout en chassant la tentative de vol d’un revers. Laissez-moi tranquille !

Inosuke : Je crois que tu n’as pas bien compris ! Les amis de Inosuke se rapprochent. Vide tes poches !

Haku : Je t’ai dit non ! Maintenant laisse moi tranquille Inosuke !

Kitaro : Hey Inosuke ! Je t’ai demandé de laisser Haku tranquille ! Je t’ai dit que je m’en occuperais ! C’est furieux que Kitaro entre dans l’impasse, il pointe un de ses doigts vers son ami. Je ne veux pas de problème avec mon père !

Inosuke : Il aurait dû y penser avant de parler avec ma copine et de m’humilier comme ça devant tout le monde ! Il tente de chopper Haku qui esquive en sautant en arrière. T’es pire qu’une anguille ! L’aspirant prend appui sur ses jambes pour s’élancer en avant la tête en premier qui frappe l’estomac de son agresseur qui se plie en deux sous le choc.

Haku : Les anguilles ça ne fait pas ça ! Maintenant laisse-moi tranquille ! Il faut quelques secondes pour que Inosuke reprenne son souffle.

Inosuke : Vous attendez quoi pour l’attrapper ?! Kitaro envoie Gin au sol en le poussant dans le dos, la surprise du camp pris par le fils du policier ajoute de l’étonnement du côté des agresseurs.

Kitaro : Vient Haku !

Haku fonce vers Kitaro qui envoie une pierre qu’il vient de ramasser vers les garçons courant après l’enfant. Les deux quittent l’impasse aussi rapidement que le peu l’enfant à la coupe au bol, Kitaro, Haku lui a dû rapidement diminuer son rythme pour ne pas semer le fils de celui qui l’a pris sous son aile.

Inosuke : MERDE ! Qu’est-ce qui te prend Kitaro ?!

Haku décoche un projectile à l’aide de son lance-pierre, chopant le front de Inosuke en pleine course. Ce n’est qu’au bout de longues minutes de sprint que le duo finit par semer leurs poursuivants qui sont conscients que leurs victimes sont plus rapides qu’eux. Ce n’est pas un véritable souci aux yeux de Inosuke qui sait qu’il les retrouvera le lendemain à l’école. Les deux ne se stoppent cependant pas tout de suite, préférant s’assurer qu’on leur a vraiment lâché. C’est Kitaro qui abandonne en premier en se laissant tomber contre un mur d’une ruelle. Sa respiration rapide montre à quel point il est à bout de force. Haku lui n’a pas l’air plus fatigué que ça.

Kitaro : Tu fais comment pour rester encore debout ? Haku grimace en levant les épaules.

Haku : Je sais pas trop, je pense qu’il faut bien respirer.

Kitaro : Ça a l’air facile dit comme ça. Tu peux regarder s’ils nous ont suivi ? Haku jette un coup d’oeil au coin du mur, il n’y a pas beaucoup de monde dans la rue.

Haku : Non, ils doivent eux aussi être fatigués comme toi. Haku se pose sur une des caisses en bois en face de Kitaro. C’est psa ton ami Inosuke ?

Kitaro : Pas vraiment. Je le connais c’est tout. Il boit une gorgée de sa gourde.

Haku : Tu vas pas avoir de souci à cause de moi ? Kitaro soupire.

Kitaro : C’est plus toi qui en risque. T’as fait fort pour une première journée.

Haku : J’ai rien fait. Enfin si, mais je me suis juste défendu.

Kitaro : Et bien défendu … S’en prendre à Inosuke deux fois dans la journée … Je viendrai te chercher devant ta classe demain. Ça évitera qu’il y ait trop de problèmes.

Haku : D’accord mais je pense que je peux me débrouiller Kitaro. L’adolescent le regarde de haut en bas en souriant.

Kitaro : Moi qui pensais que tu étais un pleurnichard. Bon. Il se remet sur pied tout comme Haku. Je dois passer chez un ami avant de te déposer à la maison. C’est sur le chemin.

Haku : J’espère qu’il sera pas comme Inosuke.

Les garçons se mettent en route vers la maison du fameux ami de Kitaro. Il faut bien dix minutes pour que ce dernier se tourne vers l’enfant.

Kitaro : On va rentrer tous les deux mais toi tu restes en bas des escaliers et tu n’y bouges pas c’est d’accord ? Haku signe d’un coup de menton. Tu restes en bas des escaliers c’est bien compris ?

Haku : Oui Kitaro, j’ai compris.

Kitaro : Et tu ne fais aucun bruit !

Kitaro sort une clef de sa poche et ouvre la porte, laissant entrer en premier Haku à qui il pointe du doigt l’endroit où il doit l’attendre.

Kitaro : Salut, c’est K !

L’adolescent monte quatre à quatre les marches alors que Haku s'y installe. Il n’aurait pas posé son postérieur s’il avait su que ce serait rapide. Deux minutes, c’est le temps qu’il a fallu pour que Kitaro repointe le bout de son nez, fourrant quelque chose dans son pantalon mais pas dans l’une de ses poches.

Kitaro : On y va Haku.

Haku : Déjà ? Tu devais pas voir un ami ?

Kitaro : C’est fait, allez on y va ! Je te ramène à la maison.

Bien que surpris de la rapidité Haku emboîte le pas à l’adolescent.

Kitaro : Et surtout tu dis rien à mon père ! Si j’apprend que tu lui a dis quelques choses de tout ça … Il craque une allumette tout en portant une cigarette à sa bouche Ou de ça ça ira mal pour toi !

Haku : Et s’il me demande ?

Kitaro : Il va pas te demander quelque chose qu’il ne sait pas Haku !
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Lun 19 Déc - 1:51
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26ème jour du règne du Serpent de l'an 414

Voilà un peu moins d’une semaine que Haku est arrivé à Mugi. L’affaire pour tirer au clair qui est le nouvel arrivant de Mugi n’a pas avancé d’un pouce. Contrairement à l’entente avec Kitaro s’est grandement améliorée depuis que l’enfant à tenu tête à Inosuke. Il faut dire que l’enfant du policier ne porte pas vraiment ce garçon dans son coeur, s’il traîne avec lui c’est par pur intérêt. On peut même dire qu’il a une dent contre Ino’ qu’il juge comme une brute sans cervelle. Il ne comprend pas comment il peut avoir autant d'amis … Un peu stupide comme pensée vu qu’il l’est au yeux de ce rustre. La plupart des personnes tournant autour de Inosuke sont là par intérêt. Il fait après tout partie de l’une des quatres grandes familles de Mugi.

Haku est installé à la table de la cuisine de la maison de Okuni qui est déjà parti travailler. Il mange sans vraiment en avoir envie, faut dire que les restes de la veille froids et un peu secs n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus appétissant.

Kitaro : Tu ne peux pas faire moins de bruit quand tu te lèves ? Kitaro frotte ses yeux encore endormi tout en se laissant tomber sur le coussin à droite de Haku. Il reste des nouilles ? Haku glisse une boîte en bois.

Haku : Un peu, je ne savais pas que tu en voulais.

L’aspirant se gratte le crâne à deux endroits précis, ça le démange là où ses oreilles de renard se trouvaient, tout comme en bas de sa colonne vertébrale. C’est sans le savoir qu’il ressent ses atouts kitsune devenus fantômes.

Haku : Il n’est jamais là ton papa ? Kitaro pose un wok après avoir allumé le feu.

Kitaro : Pratiquement jamais, il passe toute ses journées au travail. Il verse un peu d’huile et y jette des légumes qu’il sort d’une boîte.

Haku : Je peux venir avec toi aujourd’hui ?

Kitaro : Non, toujours pas Haku.

Haku : J’en ai marre de rester toute la journée enfermé dans la maison !

Kitaro : Tu peux pas te balader tout seul, si tu croises Inosuke ça va mal se passer.

Haku : Mais j’ai pas peur de lui !

Kitaro : Et s’il te blesse je fais comment pour l’expliquer à mon père alors que normalement je suis censé te surveiller ? Il casse deux oeufs qu’il ajoute aux légumes.

Haku : Je peux aussi ne pas le croiser et puis si je venais avec toi tu pourrais garder un oeil sur moi. Kitaro vide le wok dans un bol après avoir éteint le feu. Il s’installe face à Haku.

Kitaro : Arrête, je ne changerai pas d’avis Haku.

Haku : Je ne vais pas rester enfermé. J’en ai marre. Kitaro soupire.

Kitaro : Okay ça va ! Tu peux venir mais je te préviens tu fais ce que je te dis ! Va te préparer on part dans dix minutes !

Comme demandé Haku se presse ce qui montre qu’il ne connaît vraiment pas bien Kitaro qui ne pointe son nez qu’au bout du double du temps annoncé et ce n’est qu’au bout d’une quarantaine de minutes que les deux garçons arrivent enfin où Kitaro doit se rendre.  Un parc surtout fréquenté par les jeunes du quartier dans lequel ils se trouvent. Il y a du monde mais pas tant que ça vu les températures encore fraîches. Haku roule les manches de son pull emprunté à Kitaro vers l’intérieur et serre le surplus entre ses doigts pour empêcher le froid d’entrer.

Haku : On va attendre longtemps ?

Kitaro : On va rester ici toute la journée sauf s’il y a des soucis. Tu dois faire quoi si je siffle trois fois ?

Haku : Courir aussi vite que je peux. Répond le garçon en soupirant.

Kitaro : Attends-moi ici quelques minutes.

Haku suit du regard Kitaro qui se décolle du muret sur lequel il était appuyé. Il s’avance vers un homme avec qui il échange quelques mots avant de s’éloigner d’une dizaine de mètres derrière un tronc de bonne taille. Le petit n’a pas le temps de se demander ce que peut bien faire Kitaro que celui-ci ressort seul en plongeant quelque chose dans l’une de ses poches. C’est en trottinant qu’il revient à sa place initiale en s’allumant une cigarette dont la fumée provoque une grimace chez Haku.

Haku : Il voulait quoi ?

Kitaro : T’occupes. Il crache une bouffée de fumée en faisant attention à ce qu'elle aille à l'opposé de Haku. Tu as fait tes devoirs ? Haku répond d’un hochement de tête de façon approbative. Nickel. Il jette des coups d’oeil furtif autour de lui. Tu veux pas jouer avec les autres enfants du parcs au lieu d’attendre bêtement ?

Haku : Non ça va.

Kitaro : Comme tu veux. Il expire par le nez, lui donnant un petit air de dragon aux yeux de Haku. Tu te souviens vraiment de rien ? Il signe d’un non du menton. Ça doit être bizarre de tout oublier. Tu ne te sens pas un peu seul ?

Haku : Si, surtout quand tu me demandes de rester tout seul dans ta maison. Il y a rien pour s’occuper là-bas.

Kitaro : C’est pas ce que je voulais dire. Ta famille ne te manque pas ? Haku lève les épaules.

Haku : Je ne sais pas si j’en ai une … Si oui je suppose que c’est plutôt moi qui leur manque vu que je me souviens de rien. Mais je me sens vide.

Kitaro : Comment ça ?

Haku : Tout le monde se souvient de plein de choses et moi de rien du tout. J’ai l’impression que je change tous les jours … Je prend les habitudes de tout le monde parce que j’en ai pas … Le nez du garçon pointe vers le sol.

Kitaro : C’est vrai que tu es différent par rapport au début de semaine. Mais c’est pas pour autant que tu es vide. Regarde, tu as réussi à venir avec moi alors que je ne voulais pas. Ça prouve bien que tu as quelque chose en toi qui te pousse à prendre des choix. Haku relève sa tête alors que Kitaro lui fait signe qu’il revient. De nouveau il s’éloigne et échange durant quelques secondes avec un adulte, disparaissant derrière le même arbre pour revenir auprès de Haku au bout d’à peine deux petites minutes. Kitaro lui tend une poignée de pièces de cuivre frappée du profil de l’impératrice.

Kitaro : Va nous chercher quelque chose à manger pour quand on aura les crocs. Prend ce qui te fait plaisir.

Sans trop savoir pour Haku s’avance directement vers le marchand de fruit le plus proche dans lequel il prend deux pêches, une blanche et une sanguine. Il n’a pas réfléchi à ce qu’il voulait ni même ce qu’il aimerait. C’est quelque chose en lui qui l’a poussé à faire ce choix qu’il a écouté en se disant que c’est peut-être une envie de cette vie dont il ne se souvient pas.
En revenant Haku remarque que Kitaro n’est pas tout seul, il discute avec deux adolescents de quelques années de plus que lui. Au vu de la façon dont il fixe le sol, ça ne semble pas vraiment lui faire plaisir d’échanger avec eux. Il lève de temps en temps les yeux pour voir où en est Haku, il n’en revient pas du timing qui a été on ne peut plus parfait pour éloigner le garçon de toute cette histoire. Il aurait juste fallu qu’il prenne un peu plus de temps. Kitaro essaie d’indiquer à Haku de ne pas s’approcher de façon discrète, un peu trop apparemment vu que l’enfant ne voit rien.

Haku : Salut ! Kitaro souffle du nez.

Ukon : J’en reviens pas ! C’est donc vrai que tu fais du babysitting maintenant ! Il rigole tout en reportant son attention sur Kitaro.

Junji : Bon, c’est pas tout ça mais on t’a demandé quelque chose il me semble.

Kitaro : Et je vous ai dit que j’ai rien sur moi !

Ukon : Je sais pas pourquoi mais je n’y crois pas trop. On va vérifier nous même si tu n’y vois pas … heu … d’inconvénient. Il plonge ses mains dans les poches de Kitaro qui tente de les repousser mais se retrouve vite bloqué par celles de Junji.

Haku : Hey ! Laissez Kitaro tranquille ! Il tire un coup sec sur la veste d’Ukon qui par surprise de la force du geste fait quelques pas en arrière. Il se tourne vers l’enfant, la cervelle d’Ukon l’a convaincu que ce recul est dû à une perte d’équilibre et non à une force dont on ne s’attendrait pas d’un garçon de cet âge.

Ukon : Va jouer plus loin et laisse les grands ! Il tapote le crâne de Haku en ricanant avant de se tourner de nouveau vers Kitaro.

Kitaro : Haku tu devrais aller plus loin …

Les poches de Kitaro sont fouillées sans qu’il ne dise rien par Ukon. Toute cette  histoire ne plaît vraiment pas à Haku, entre le fait d’être ignoré et que l’on s’en prenne au fils de celui qui s’est porté garant pour lui reste en travers de sa gorge. Ça doit être pour cette raison qu’il saute sur le muret d’un bond tout en pivotant sur lui. Ses pieds à peine dessus qu’il part en salto, un talon en avant pour frapper le haut du crâne de Ukon qui titube suite au choc. L’enfant à peine au sol fauche les pieds du jeune homme qui s'écroule, frappant la tête la première sur les pierres du chemin. Éclatant son arcade sourcilière au passage.

Kitaro : Haku ? … Le garçon a les yeux ronds comme des billes.

Junji : Toi ! Il sort  de sa poche un petit kunaï avec lequel il menace Haku, son attention est toute portée vers celui dont il ne se doutait absolument pas trouver une menace. Ça ne dure pas bien longtemps vu que l’enfant fait valser l’arme d’un coup de pied dans la main de son adversaire. Le kunaï virevolte au sol avant de se planter un peu plus loin dans l’herbe.

Haku : Tu veux finir comme ton copain ? Junji ravale sa salive en comprenant que malgré que ce soit un enfant face à lui, il y a fort à parier qu’il n’ait pas beaucoup de chances face à lui. Tout en fixant Haku, il tire son ami et reprend son arme avant de s’enfuir. L’aspirant lui saute en arrière pour poser son postérieur sur le muret qu’il occupait avant que Kitaro lui demande d’aller chercher à manger. Il suit du regard les agresseurs s’en aller.

Kitaro : Merde … Je t’avais dit d’aller plus loin Haku ! L’enfant est étonné du ton sec Kitaro et de sa mauvaise humeur visible sur son visage. On va avoir des problèmes ! Pourquoi tu m’as pas écouté ?! Il soupire.

Haku : Tu voulais que je les laisse te fouiller ? Il ne comprend vraiment pas la tournure de la situation.

Kitaro : Non plus … Il se décolle du muret. Vient, on bouge avant qu’ils ne reviennent.

Haku : Tu es fâché ? Il pose les pieds au sol, emboitant les pas de Kitaro qui passe un bras au-dessus des épaules du garçon.

Kitaro : Je t’avais demandé de m’écouter ! … Mais merci de m’avoir défendu ! Il frotte le crâne de Haku de façon affectueuse, il a récupéré son sourire. Je ne sais pas d’où tu sors mais t’es sacrément doué ! Tu sais quoi ? L’enfant signe d’un non du menton. Je suis content que tu m’ais demandé de m’accompagner. Tu vas pouvoir m’aider.

Haku : Comment ?

Kitaro : Je sens que Mugi va vite te connaître ! Allez vien on va dans un autre parc !
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Ven 23 Déc - 18:34
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31ème jour du règne du Serpent de l'an 414

Haku ne lâche plus une semelle de Kitaro qui garde toujours un oeil sur l’aspirant. Il apprécie vraiment l’enfant mais il ne traîne pas avec lui pour cette seule raison. Il a vu à deux reprises la façon dont l’amnésique se bat et c’est un véritable plus pour lui. C’est une sorte de cinquante cinquante qui lui permet d’encaisser avec le sourire quand on le charrie sur le fait qu’il s’occupe d’un tout petit. Il ne perd d’ailleurs pas une occasion pour prendre sa défense quand quelqu’un s’en prend à lui à l’école. Ce qui a d’ailleurs créé une véritable scission entre lui et Inosuke. C’est la seule chose qui le dérange vraiment dans cette histoire mais il trouve plus d’intérêt à être avec Haku qu’avec Ino’. Il n’y a pas un seul jour où il ne se rend pas dans les parcs de la ville en la compagnie de l’aspirant pour écouler ses crasses. Ils ne le font pas qu’à deux, Kitaro assure un peu plus sa sécurité depuis que Haku s’en est pris à Junji et Ukon. Et pour ça il a fait appel à quelques-uns de ses amis pour l'accompagner, promettant de partager une partie de la recette. Inosuke en fait partie malgré la mauvaise entente, les drakes ont ce pouvoir de permettre une paix et ce même durant un creux dans une relation.

Haku s’est énormément imprégné de toutes ces nouveautés dans sa vie. Il suit sans aucun souci le groupe de garçons plus âgé que lui d’au moins trois ans sans que personne ne le sache. La petitesse de l’amnésique pousse tout le monde à croire qu’il a sept ou huit ans malgré la fraîcheur de ses deux chiffres.
Il n’y a pas que cette différence qui fait tâche dans le groupe. Haku est la plupart du temps assis en tailleur, des cahiers posés sur ses genoux. Pas par études ni par vrai plaisir, il s’occupe tout simplement des devoirs de tout le monde. Point qui a d’ailleurs convaincu Inosuke de se joindre au groupe. Attendre tout en gagnant de l’argent et en augmentant ses notes. Au début il était dubitatif mais il a bien dû se rendre à l’évidence en voyant les notes de Kitaro monter en flèche. Ça lui fait mal de le reconnaître mais Haku semble faire partie de cette personne dont beaucoup fantasment d’être. Il est doué dans la plupart des choses qu’il fait, et parfois même écrasant par rapport aux autres. Il a une bonne tête et sait bien parler. Beaucoup sont à le jalouser sainement, se demandant cependant comment un si petit bout d’homme peut être à ce niveau dans tant de domaines. Mais ce qui impressionne le plus c’est ses capacités au combat. Tous ont entendu parler du fait qu’il ait mis à terre en quelques secondes Ukon qui emmerde depuis quelques années toute une partie du groupe dont a fait appel Kitaro. Inosuke a compris dans cette histoire pourquoi il avait été humilié de cette façon. Se promettant en ce jour que plus jamais il ne défierait directement ce garçon. Ça ne l’empêche cependant pas de l’emmerder dès qu’il en a l'occasion dans l’enceinte de l’école. Il est hors de question pour lui de perdre la face.

Inosuke : Tu as une cigarette pour moi Kita’ ? Une vol vers Ino’ qui l’attrappe quand elle arrive à son niveau..

Kitaro : Tu m’en dois cinq !

Haku : Je peux aussi en avoir une ? Tout le monde échange des regards, rictus aux coins des lèvres qui vire aux rires. Qu’est-ce qu’il y a de marrant ?! Aucun doute sur le fait qu’il est vexé à la vue de son air renfrogné.

Kitaro : Non ! T’es trop petit Haku, c’est pour les grands ! L’enfant jette un regard surpris vers Kitaro, pas difficile de comprendre ce qu’il veut dire via celui-ci. Me regarde pas comme ça ! Tu fais au moins trente centimètres de moins que moi !

Inosuke : Mais d’après ce que tout le monde dit il pourrait te retourner en quelques secondes ! Il tend sa cigarette vers Haku tout en regardant Kitaro d’un air de défi. Le garçon attrape le bâtonnet de tabac entre ses doigts.

Kitaro : Haku, s’il te plaît. L’aspirant regarde durant quelques secondes le bout se consumer avant de le rendre à Inosuke tout en soupirant.

Haku : J’en ai plus envie. Merci quand même Inosuke.

Ukon : Mais qui voilà ! Le jeune homme se stoppe au niveau du groupe de Kitaro, il croise les bras sourire aux lèvres. Cette fois-ci il n’est pas accompagné que de Junji, ils sont quatre au total. Il porte tout de même une tâche verdâtre et gonflée au niveau de son arcade, souvenir de sa première rencontre avec Haku. Tout le monde se braque en se rendant compte qu’ils sont encerclés.

Kitaro : Tu veux quoi Ukon ?! L’intéressé rigole tout en passant sa main sur sa bouche.

Ukon : Tout ce que vous avez sur vous ! Il s’avance vers Haku, attrapant le carnet qui se trouve sur ses genoux d’un geste brusque. Hé bien ! On dirait que Haku fait ses devoirs !

Haku : C’est pas les miens. Le regard de Haku est déstabilisant, il est juste dans un jemenfoutisme totale accentué par ses épaules se levant.

Inosuke : Ça va Ukon, c’est rien de grave ! Tu sais bien que parfois il peut y avoir des échanges non ? Ino’ est choppé par son interlocuteur au niveau du col. Hé ! C’est pas une bonne idée tu sais que … Il se tait sous le coup de poing qui s’abat sur sa joue.

Junji : On s’en fout de qui tu es ! Restez tous en dehors de ça ! C’est juste entre la babysitters et son gamin !

Haku : La ferme ! Il n’est pas difficile de reconnaître les nouvelles influences sur la personnalité de l’aspirant qui ne ressent toujours pas le danger. Ces deux mots provoquent la surprise de tout le monde.

Ukon : Je vais t’appren…

La fin du mot se perd dans la semelle de Haku qui vient de la planter dans les dents du chef des agresseurs. Rien de vraiment douloureux, plus une façon de montrer son ras-le-bol qu’autre chose. Quoique, il vient tout de même de lui éclater la lèvre inférieure sous le choc. Ceux pas encore certain de la véracité de la force de l’enfant viennent de se prendre un coup de réalité dans la face. En un clin d’oeil la plupart des yeux se tournent vers le petit. Ça vire très rapidement à la baston générale, les coups s'échangent. C’est Haku qui est le plus pris pour cible, il se prend la plupart des coups, que ce soit par des poings ou de pieds.

Kitaro : Arrêtez ! C’est qu’un enfant ! Kitaro est expulsé en arrière par une paume frappant dans son torse. Haku lâche un cri à chaque coup qui lui est porté. Enfant ou non, ça n'a apparemment aucune importance aux yeux des agresseurs.

Haku : ARGH !

Les garçons ne savent pas comment réagir face à cette violence. Tous ont peur d’intervenir, de devenir la cible de cet acharnement. C’est bien la peine d’être venu en groupe. Haku se retrouve très rapidement à terre, protégeant ses points vitaux en se recroquevillant sur lui-même. Les coups ne sont pas vraiment douloureux mais le nombre l’empêche de pouvoir réfléchir comme il le voudrait. Il pourrait sans souci s’en sortir en un à un mais avec tout ce monde autour de lui il n’a pas d’autre choix que de se protéger.
Ce passage à tabac dure un bon trente secondes semblant être une éternité pour Haku qui commence à en avoir clairement marre d’être la face au sol.

Kitaro : C’est bon ! Laissez le ! On va vous donner ce qu’on a !

Inosuke : Hé ! Comment ça ?!

Ukon : Fermez là ! On va s’occuper de vous aussi ! Il s'accroupit au niveau de Haku tout sourire aux lèvres. J’espère que tu as compris le message ! Il se tourne vers le reste du groupe accompagnant Haku. Videz vos poches maintenant ! Ukon tend ses mains pour faire celles du petit qui ne se laisse pas faire, il repousse l’adolescent des siennes.

Haku : Laisse mes poches tranquilles ! Ukon attrappe Haku par le col et le tire vers lui.

Ukon : Reste tranquille !

Il ne faut pas longtemps pour que tous les gamins se fassent dépouiller. C’est pour Kitaro que c’est le plus dérangeant, on vient de lui dérober tout ce qu’il devait vendre et tout ce qu’il a gagné.

Kitaro : S’te-plaît Junji … Je vais avoir de gros problème si vous me prenez tout ça … Vous aussi.

Junji : T’en fais pas pour nous ! On va plutôt s’en mettre plein les poches grâce à toi !

Ukon : Un lance pierre vraiment ? L’adolescent rigole tout en rangeant ce qu’il juge être un jouet dans l’une des poches de sa veste.

Haku : Hé ! C’est à moi ça ! T’as pas le droit !

Kitaro : Laisse tomber Haku ou ils vont encore te frapper !

Il y a bien des passants qui assistent à la scène mais personne n’a l’air décidé à intervenir. Ils semblent qu’ils préfèrent ignorer ce groupe d'adolescents s’éloignant de leurs victimes tout en riant. Il y a de quoi, vu ce que Kitaro avait sur lui, il y a vraiment de quoi s’amuser ou remplir leurs poches. Haku les suit du regard, il y a quelque chose qui se dégage de lui qui ne dit rien de bon. Son visage tuméfié par les coups ajoute à cet aura.

Haku : S’ils partent avec ce que tu avais tu vas vraiment avoir de soucis Kitaro ?

Kitaro : Laisse Haku. Je vais me débrouiller. C’est pas si grave que ça. Sa mine attristée dit tout le contraire.

Inosuke : Et comment tu vas faire pour le rembourser ?

Kitaro : Je vais trouver un …

Le fils du policier n’a pas le temps de terminer sa phrase que Haku attrape une pierre au pied du muret et se met à courir vers le groupe d'adolescents. Il a pour cible le chef de la bande.

Haku : Hey Ukon, t’a oublié un truc !

L’aspirant bondit en tenant la pierre dans ses deux mains. Vu de profil il forme un C, les bras et les jambes en arrière par rapport à son corps. Ukon pivote sur lui tout sourire jusqu’à ce qu’il voit Haku au-dessus de lui. Le roc s’abat durement sur son crâne, ouvrant son cuir chevelu au passage. L’adolescent tombe à terre sous le regard à la fois étonné et apeuré de ses amis. Haku lui tombe directement sur le torse de sa cible et donne un nouveau coup éclatant cette fois le front.

Haku : Rend-nous ce que tu nous a volé ! Un troisième qui frappe directement au niveau des lèvres, fissurant une dent au passage et les lèvres.

Junji : Mais t’es complètement taré !

Il chope avec un de ses camarades l’enfant par les épaules pour l’éloigner de Ukon qui a la tête en sang. Kitaro et le reste du groupe arrivent à son tour alors que l’un des pieds de Haku frappe un menton. Ça dégénère très vite à tel point que des passants décident enfin d’agir, allant trouver des gardes pour les aider pendant que le parc se vide des parents avec leurs enfants. Haku continue à donner des coups de pierre à tout va, blessant à chacune des frappes. Ça a un effet intimidant sur les deux groupes, il n’est pas du tout habituel de voir un gamin de dix ans agir de cette façon et surtout s’acharner à ce point sur quelqu’un. La face de Ukon commence à ne ressembler à rien, il est extrait par son groupe qui ne sont pas en vraiment bon état. Ils ont eux aussi essuyé les salves de l’aspirant qui démontre une nouvelle fois l’écart qui le sépare de beaucoup de monde.
Le petit à entre ses mains la veste de Ukon, qui fuit avec ses camarades, à force de se débattre. Haku se redresse tout en lançant son arme vers les adolescents en course, en chopant un au niveau du dos.

Kitaro : Vient Haku !

C’est à son tour d’être tiré par son groupe qui se met à détaler histoire de ne plus être sur les lieux quand les gardes pointeront le bout de leur nez. Tout le monde sauf Haku et Kitaro se séparent, le duo finit par se poser dans une ruelle au bout de quelques minutes. Kitaro se laisse tomber au sol pour reprendre son souffle.

Kitaro : Merde ! Qu’est-ce qui t’a pris ?!

Haku : Je voulais pas que t’ai des problèmes Kitaro ! L’autre soupire en regardant l’état de Haku qui porte de nombreuses marques de coups et dont les habits sont déformés à force d’être tirés dans tous les sens. Il porte même de nombreuses taches de sang sur lui.

Kitaro : Merci … Il sait que Haku a agit pour l’aider mais il n’est pas certain que ce sera sans contre coup. Il y a de forte chance que Ukon et ses amis aient peur de s’en prendre à Haku mais ce n’est pas aussi vrai pour lui et les autres. Il passe une main dans ses cheveux. Donne moi la veste s’il-te-plaît. Haku obéit. Kitaro fouille un peu nerveusement dans les poches, montrant très rapidement du soulagement en retrouvant ses crasses et son argent. On va avoir des problèmes mais pas aussi gros que s’ils étaient partis avec tout ça. Il reprend ce qui lui appartient et aux autres. Il envoie le lance pierre vers Haku.

Haku : Suffira juste de leur refaire mal la prochaine fois. Ils vont bien finir par abandonner non ?

Kitaro : C’est possible … Mais je ne pensais pas à Ukon et son groupe … Il y a mon père. Comment on va lui expliquer les coups que tu as eu ?

Haku : Il va encore rentrer quand on dormira et il partira avant qu’on se lève non ?

Kitaro : C’est vrai … Avec un peu de chance il ne verra pas. Il se redresse en jetant la veste de Ukon au sol. Vient on rentre avant qu’on se fasse chopper.

Les deux garçons prennent la route de la maison non sans attirer l’attention des passants vu leur état.
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Ven 23 Déc - 22:44
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2ème jour du règne du Cheval de l'an 414

Haku est installé dans la table de la salle à manger en compagnie de Kitaro et de Okuni qui ne semble pas du tout content. Ça fait plus ou moins dix minutes qu’il a découvert le visage encore tuméfié de l’amnésique. Le fait que l’adulte soit du genre parent incomphétent est dû au temps qu’il passe au travail, il a développé au fils des ans ses capacités de policier à défaut de celles de père, bien que fainéant sur les deux. Il est plus que compétent dans ce domaine. Il ne lui a pas fallu plus de quelques coups d’oeils pour comprendre que le petit protégé est très certainement mêlé à cette bagarre dans le parc. Reste à savoir si son fils y trempe dans cette histoire où non.

Okuni : Haku, je vais devoir te poser la même question combien de fois avant d’avoir la vérité ?

Haku : Je te l’ai dit Okuni ! Je suis tombé dans des escaliers !

Pour un regard non averti il serait impossible de ne pas croire ce garçon qui assure avec tout l’aplomb dont il est capable. La plupart des gens auraient gobé tout cru ce mensonge, mais il ne passe pas auprès du policier qui ne décroche pas son regard de celui de l’enfant qui a du mal à maintenir le contact.

Okuni : Je vois, je t'accueille chez moi, je me porte garant de toi et je m’occupe de toi. Et pourtant c’est en me mentant que tu choisis de me remercier. Il croise ses bras sur son torse en gardant le lien créé par ses yeux. Il était avec toi quand c’est arrivé Kitaro ?

Kitaro : Oui papa … Haku soupire, deux secondes, c’est le temps qu’il a tenu alors que lui garde la vérité sous le tapis sous sa demande. C’est bien la peine de tenir le mensonge sur lequel ils se sont mis d’accord à la surface pour que celui qui en a eu l’idée le fasse couler à la première occasion.

Okuni : Et il s’est passé quoi ? Est-ce que ça a encore à voir avec Inosuke ? J’ai entendu dire que Haku a eu des ennuies avec lui à l’école et son père est venu porter plainte avant hier pour coups et blessures.

Kitaro : Non … On s’est juste battu avec Ukon et ses amis. Il pointe le sol de son nez.

Okuni : Hé bien, ça change des escaliers Haku. J'aimerais que tu sois un peu plus honnête dans le futur. Comment veux-tu que je sois tranquille en te sachant chez moi avec mon fils si tu ments ? Est-ce que tu peux m’expliquer ce qu’il s’est passé ?

Haku : On jouait dans un parc et ils sont venus nous ennuyer. On s’est battu avec et j’ai pris quelques coups. C’est tout ! C’est à son tour de croiser ses bras sur son torse sous le regard un peu apeuré de Kitaro.

Okuni : Si je comprends bien vous vous êtes juste croisés et vous vous êtes battus c’est ça ? Haku signe d’un non de la tête. C’est bien ce qu’il me semblait. Il sort de la pile de feuilles sur l’un des coins de la table un dossier très fin dont il sort quelques feuilles qu’il tourne vers Haku et son fils. Pour certaines, elles représentent une silhouette tracée marquée de quelques croix, des rouges et des bleues, le plus grand nombre au niveau des visages. Le reste sont des visages toujours dans le même style.

Kitaro : C’est quoi ?

Okuni : Ça c’est ce que l’on a comme trace des blessures que les agresseurs d’Inosuke on reçu. D’après ce qu’il nous a dit il était avec des amis à lui mais il ne sait plus vraiment qui à cause d’un coup sur la tête. Par contre il se souvient très bien de qui s’en est pris à lui et ses amis. Et ça, c’est les endroits où nous avons relevé les blessures que l’on juge comme suffisamment récentes pour avoir eu lieu ce jour-là. Et je trouve ça quand même bizarre que les deux gamins qui dorment chez moi se retrouvent eux aussi avec des blessures.

Haku : C’est une coïncidence !

Kitaro : C’est bon Haku … Il sait tout … Il porte son attention sur son père. Pourquoi tu nous poses des questions si tu sais déjà qu’on y était ? Okuni sourit.

Okuni : Au moins je sais que je dois me méfier de Haku qui a l’air d’être un sacré petit menteur ! Il range le dossier. Par contre j’ai du mal à comprendre. Vous étiez avec qui pour qu’ils soient dans cet état ? Kitaro cite le nom de tous les garçons qui les accompagnaient ce jour-là. Tu veux vraiment me faire croire qu’à cinq vous avez dégommé quatre plus grands que vous ?

Kitaro : Tu le sais ça aussi non ? Il n’est vraiment pas fier.

Okuni : Oui et de tout Kitaro. Le regard du père en dit long. Avant que je m’occupe de ton cas, j'aimerai bien discuter un peu avec Haku. Va attendre dans ta chambre Kitaro. Le garçon ne perd pas une seconde pour quitter la pièce. Haku, est-ce que tu te rends compte de la gravité de ce que tu as fait ?

Haku : Je me suis juste défendu !

Okuni : Je vois ce que tu veux dire … Par contre, passer à tabac quelqu’un avec une pierre ce n’est pas ce que je nommerais se défendre. C’est la deuxième fois que tu es pris à te battre alors que ça ne fait qu’une semaine que tu es là. Pour la première fois ça passe, c’est juste une histoire entre deux enfants. Mais blesser quelqu’un comme tu l’as fait au parc c’est un délit Haku. S’ils avaient porté plainte tu pourrais avoir de gros soucis ! Et moi aussi par la même occasion !

Haku : J’aurais dû faire quoi ? Me faire frapper et ne rien dire ?

Okuni : Non ! … Enfin … Tu aurais dû partir en courant pour aller chercher de l’aide. Les adultes sont là pour ça Haku.

Haku : Le parc n’était pas vide et personne n’est venu nous aider. Les oreilles de Haku se tendent en entendant le bruit caractéristique du verrou de la chambre qu’il partage avec Kitaro.

Okuni : Je te l’accorde mais ce n’est pas une raison pour agir de cette façon non plus. Tu ne peux pas frapper des gens avec des pierres pour te défendre si ta vie n’est pas en danger. Est-ce que tu comprends ça ? Haku répond d’un mouvement du menton allant de haut en bas à trois reprises. Je ne veux plus entendre d’histoire de ta part est-ce que c’est bien compris ? De nouveau le même mouvement. Et tu es puni tout comme Kitaro ! Vous allez rentrer tous les jours après les cours. Il soupire un peu dépassé par toute cette histoire et encore plus par les soupçons sur son fils qui ne serait rien de plus qu’un revendeur. Tu veux bien aller le chercher et rester dans la chambre le temps que je lui parle ?

Haku : Il est déjà sorti.

Okuni fronce ses sourcils et se lève dans l’instant pour aller vérifier l’information donnée par Haku. La fenêtre ouverte lui indique que le garçon a raison.

Okuni : MERDE ! Tu sais où il a été Haku ?

Aucune réponse vu que le garçon s’est fait la mâle par la porte d’entrée. Haku et Kitaro n’ont pas échangé sur une possible fuite. L’un a tout simplement voulu mettre à l'abri ce qui pourrait lui être reproché et l’autre a voulu le rejoindre. Le temps que l’adulte pose le pied sur le pas de sa porte ils sont déjà loin, impossible de savoir où est son fils et pour ce qui est de Haku il disparaît déjà au niveau des toits.

Okuni : Bande de petits cons …
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Ven 30 Déc - 1:55
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1er jour du règne du Singe de l'an 414

En à peine deux mois le petit Haku s’est totalement métamorphosé sur le plan physique mais surtout mentale. Vestimentairement parlant il fait bien moins attention à bien présenter malgré le fait que Okuni lui ait acheté des affaires à sa taille histoire qu’il n’ait plus à porter les anciennes de Kitaro un peu trop grandes pour lui. Cette nouvelle façon de porter ses vêtements et ses cheveux ébouriffés lui donnent un air de petit voyou. Ses manières ajoutent une couche, il a tendance à être beaucoup moins patient ce qui le pousse à rentrer dans le lard bien plus rapidement. Ce qui parfois mène à des situations où le garçon menace pour un oui ou un non, forgeant un peu plus sa petite réputation.

Ukon hésite à se venger mais les blessures provoquées par Haku l'ont dissuadé à revenir à la charge. Il faut dire qu’il porte des cicatrices encore fraîches rappelant à tout le monde la violence dont peut faire preuve l’aspirant.

Okuni commence d’ailleurs à avoir du mal avec le comportement de l’amnésique et de son fils. Kitaro était discret avant l'arrivée de Haku. Mais depuis qu’il est accompagné il a pris un peu plus confiance en lui et son commerce. À tel point que des rumeurs sont arrivées aux oreilles du policier qui a bien tenté d’en discuter avec son fils mais n’a pu en tirer qu’un mensonge niant toute implication dans ce domaine. Ça n’empêche cependant pas ces deux petits de traîner toujours sur le même muret après les cours.
Mais ce n’est pas à cet endroit que Haku est installé pour une fois. Le garçon a son postérieur posé sur l’une des chaises de la salle à manger de chez Kitaro. Ce dernier lui a annoncé le matin même qu’il y a quelqu’un qu’il doit rencontrer. C’est un peu stressé par cette nouvelle que Haku a subi sa journée. C’est les pieds balançant dans le vide qu’il attend avec impatience. Il ne voit que deux possibilités pour cette visite, par rapport à la revente ou par rapport à sa vie antérieure dont il n’a aucun souvenir. L’un comme l’autre le met dans le mal.

Kitaro : Ça va aller Haku. Ça ne peut pas être si grave que ça. Il m’aurait aussi demandé d’y assister.

Haku : Mais tu es là !

Kitaro : Hé ! Soit pas aussi sec ! Si je suis ici c’est pour que tu sois pas trop nerveux. Tu as pas tenu en place en cours et c’était pas beaucoup mieux au muret !

Ça ne le rassure pas car si Kitaro a raison c’est que ça a quelque chose à voir avec sa vie d’avant. Il a bien sûr envie d’en savoir plus lui-même mais en a également peur. Si jamais c’est quelqu’un qui fait vraiment partie de son ancienne vie il ou elle pourrait très bien l’emporter avec. Il n’a aucune envie d’être tiré du seul endroit qu’il connaît. Il tremble légèrement à l’idée de devoir quitter cette maison qui est le seul point de chute qu’il possède même s’il ne se sent pas chez lui dans ces murs. C’est tout de même là où il se sent le plus en sécurité.
Les oreilles de Haku se redressent en entendant deux voix masculines dont une qu’il connaît bien. L’enfant pivote sur son siège en entendant la porte s’ouvrir, il n’a pas le temps de voir avec qui Okuni discutait.

Okuni : Tu veux bien aller dans le jardin Kitaro ? Je dois discuter avec Haku.

Haku : Il ne peut pas rester ? L’adulte signe d’un non du menton.

Kitaro : Et aller dans ma chambre ?

Okuni : Kitaro s’il te plaît. Ne rend pas la situation plus délicate qu’elle ne l’est déjà. C’est un peu inquiet que Haku suit son ami quitter la pièce alors que le policier s’installe en face de lui. L’homme se sert un grand verre d’eau avant de prendre la parole. Il y a quelqu’un qui est là pour toi. Ça fait une semaine qu’il est arrivé à Mugi. Si on ne ne vous a pas encore présenté c’est parce qu’on voulait avoir le coeur net par rapport à ce qu’il nous affirmez.

Haku : C’est qui ?

Okuni : Ton père Haku. Il est ici et il a hâte de te revoir. Ça fait plus de quatre mois que vous avez été séparé suite à une attaque de brigand. Il te cherche depuis tout ce temps. Il boit une gorgée alors que l’enfant est estomaqué, il s'attendait à ce qu’un proche à lui soit la source de la demande d’Okuni mais ça n’en reste pas moins déroutant. Si tu as besoin d’un peu de temps pour digérer la nouvelle je le comprend. S’il te fait quelques minutes avant qu’il n’entre n’hésite pas. Le petit se mord la lèvre, il est à la foi impatient de le rencontrer mais à cette peur de devoir quitter cette maison et la compagnie rassurante de Kitaro avec qui il a créé de véritables liens.

Haku : Non … Ça ne sert à rien d’attendre. Okuni plonge son regard dans celui du garçon, lui demandant en silence s’il en est certain. Question fantôme à laquelle Haku répond d’un coup de menton.

Okuni : Très bien., j’arrive.

Haku fixe la porte allant vers le jardin, pas totalement fermée laissant apparaître un bout d’oreille de Kitaro qui n’a pas perdu une miette de ce qui c’est dit. Ses yeux apparaissent dans l'entrebâillement en compagnie d’un pouce levé. Il cherche tout simplement à donner un peu de courage à son ami par ce geste. Le fils du policier se replace en entendant la porte donnant sur genka s’ouvrir. L’aspirant fait volte face pour voir celui qui se dit être son père. L’enfant se fige en découvrant le nouvel arrivant. C’est un homme, de bonne taille, qui se présente à lui, sourire crispé aux lèvres. Quelque chose chez cet inconnu effraie vraiment Haku.

Daisuke : Je suis content que tu te portes bien Haku !

C’est un homme dans la fin de la vingtaine qui se trouve dans la salle à manger de Okuni. Il n’est pas du genre à passer inaperçu. Son visage est tanné par le soleil malgré le chapeau de paille pendu à son coup auréolant sa chevelure rouge. Ses yeux assortis à sa tignasse sont recouverts par des mèches tombantes sur ceux-ci, s’arrêtant à mi chemin de nez fin. Sa taille plus grande que la moyenne le force à regarder les gens d’un peu de haut donnant l’impression d’une personne hautaine. Sa tenue est d’un autre temps, un kimono en plusieurs couches, blanche pour son haut et son bas, recouvert d’une veste rouge à manche courte tombante à mi-cuisse maintenue par une ceinture en tissu, en biais, bleue nouée très à la hâte. Quelque chose d’impressionnant se dégage de cet homme.

Daisuke : Hé bien ! Je pensais que tu serais un peu plus heureux de me voir ! Haku le regarde de haut en bas alors que Kitaro laisse échapper un hoquet de surprise que son père ne relève pas.

Okuni : Haku ne se souvient de rien, comme je vous l’ai dit. L’homme fait quelques pas vers celui qu’il dit être son fils et pose une main sur son crâne.

Daisuke : Depuis quand un fils peut oublier son père ?! Les yeux de Haku s'ouvrent en grand durant une seconde, il ne le sait pas et personne ne l’a ressenti mais on vient de lui insuffler du chakra.

Okuni : Haku. Est-ce que tu reconnais cet homme ? Le petit signe d’un oui du menton. Si tu peux donner son nom ça nous permettra de boucler plus rapidement cette affaire.

Haku : Daisuke … Haku n’arrive pas à décoller son regard de son “père”.

Daisuke : Je vous avez bien dit qu’un fils ne peut pas oublier son père. Il décoche un sourire fin et étiré mais élégant vers le policier.

Okuni : Parfait si des souvenirs de Haku lui reviennent en mémoire. Et je suis rassuré qu’il est capable de croiser cette information. Kitaro laisse échapper un nouveau hoquet mais cette fois-ci par peur de voir son nouveau petit-frère le quitter.

Daisuke : Je ne pourrais jamais vous remercier suffisamment Okuni, vous avez pris soin de mon fils alors qu’il était totalement perdu. Il se tourne vers le garçon. Tu as des affaires ? Le garçon, toujours intimidé par Daisuke, signe d’un oui de la tête. Est-ce que tu veux bien aller les chercher ? On a du chemin à faire avant de rentrer à la maison.

Haku : Tout de suite ? Il est incapable de cacher sa surprise.

Daisuke : Bien sûr, comme je te l’ai dit on a de la route Haku. La porte du jardin s’ouvre à la volée, laissant entrer Kitaro qui ne semble pas content du tout.

Kitaro : Haku ne peut pas partir comme ça !

Okuni : Kitaro ! Le fils se fige sur place mais ne peut pas s’empêcher d’ajouter une couche.

Kitaro : Tu ne peux pas le laisser partir comme ça !

Okuni : C’est son père Kitaro ! Tu as dû l’entendre avec tes oreilles collées aux portes ! L’adolescent fixe le sol, il était certain qu’il avait été discret. Au lieu de te donner en spectacle aide Haku à faire son sac. Prend le tien je t’en racheterais un.

Haku : Mais …

Okuni : Ne commence pas non plus Haku !

Le policier se mord la langue en se rendant compte que Daisuke n’a pas pris la parole en premier. Ce n’est certes rien mais son expérience dans son travail se réveille. Il ne peut malheureusement pas faire grand-chose vu que le dossier est bouclé depuis quelques jours et qu’il ralentit déjà la procédure pour le bien de Haku.

Un bon trois quart d’heure plus tard, tous les quatres arrivent aux pieds des portes de la villes. Les deux adultes un peu en recul des garçons discutant d’une petite voix triste. Sur l’une des épaules de Haku pend un sac de taille moyenne à moitié rempli des vêtements que Okuni lui a achetés et ceux qu’il portait en arrivant mais également son tanto emballé dans un morceau de tissu ficelé.

Kitaro : Tu reviendras c’est promis ?!

Haku : Je vais tout faire pour Kitaro … Fais attention à toi … Tu sais avec …

Kitaro : T’en fais pas ! Tout va bien se passer ! Les enfants se stoppent et se font face à quelques centimètres de la sortie de Mugi. Il ne leur faut pas plus de quelques secondes pour se prendre l’un et l’autre dans leurs bras. Chose qui semble déranger Daisuke qui presse le pas vers celui qu’il prétend être son fils, l'attrapant au passage par l’épaule tout en fixant l’horizon. Il semble capter quelque chose qui échappe aux autres.

Haku : Mais … Daisuke tire un coup sec pour déloger Haku des bras de son ami. Ce geste ne plaît absolument pas à Kitaro qui trouve de plus en plus étrange toute cette histoire. Il y a quelque chose qui cloche mais il n’ose pas intervenir vu que Haku a reconnu l’homme.

Okuni : Si jamais tu as le coeur un peu lourd n’hésite pas à repasser Haku ! Si ça se trouve on ne sera pas très …

Les paroles de Okuni se perdent pour l’enfant dans une distorsion se créant autour de lui et Daisuke. La sensation étrange le prenant aux tripes ne l’empêche pas de tourner son attention vers la déflagration de chakra qui vient d’avoir lieu au loin. Ce point invisible pour pratiquement tout le monde s’approche à une rapidité semblant inhumaine. Malheureusement pas suffisamment rapidement pour empêcher le départ de Haku et Daisuke. Laissant leur place à une silhouette perdue dans sa cape de voyage gonflée par le vent.

Kagami : MERDE ! L’Uchiwa frappe le sol éclaté par son atterrissage sous le regard surpris de Okuni, Kitaro et les gardes aux portes. Le chef de clan ferme les yeux, tentant de capter quelque chose qui, au vu de son visage, n'est pas présent. Il sort brusquement de sa poche une feuille qu’il tend vers le visage du policier. Est-ce que le garçon ressemble à ça ?! Le ton est rapide et brusque. Sur la feuille se trouve le portrait de Haku que Okuni observe avec attention.

Okuni : Qu’est-ce que ça veut dire ?

Kagami : EST-CE QUE C’ÉTAIT LUI ?! Il ne crie pas mais il accentue chacune des syllabes, donnant un véritable poids à ses paroles.

Kitaro : Oui c’est Haku ! Mais vous êtes qui ?! Kagami passe une main dans ses longs cheveux ébouriffés par la vitesse qu’il a pris. Le regard du policier se pose sur le bandeau frontal que l’Uchiwa porte, le détail gravé sous l'emblème de l’Empire ne lui échappe pas. C’est exactement à ce moment qu’il comprend qu’il a plus que merdé quelque part.

Okuni : Le Troisième …

• Fin du RP +15 XP
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